En savoir plus sur le Vendée Globe
Publié le 26/01/2017
Alors que le classement de la course du Vendée Globe se dessine et se précise petit à petit – 1er au classement pour Armel Le Cléac’h, 2nde place pour Alex Thomson et 3ème place du podium pour Jérémie Beyou, cette épopée maritime semble mettre en valeur le Made in France dans tous ses états.
Des navigateurs
D’abord, on remarque que près de 70% des navigateurs du Vendée Globe sont des Français dont 10 Finistériens, même si de plus en plus de concurrents étrangers cherchent à intégrer la compétition.
Des sponsors
Côté sponsors, c’est à peu près la même chose, la France demeure très bien représentée : entre Savéol, Banque Populaire, ou le Groupe Bel, l’image de la France est une nouvelle fois soutenue par des entreprises et des groupes francophones qui désirent montrer le savoir-faire à la française. Le bateau « Hugo Boss » du britannique Alex Thomson a réussi à faire parler de lui parce qu’il avait déjà beaucoup communiqué en amont, même avant le départ de la course.

Pour la petite histoire
C’est en 1968 que le Golden Globe Challenge - la course autour du monde en solitaire - commença à marquer les mémoires : en effet, lors de cette course incroyable, un seul des 9 concurrents qui étaient inscrits est parvenu à revenir à bon port en respectant toute les consignes de la course. De retour à son port d’attache, le navigateur Philippe Jeantot, décida de démarcher les sponsors ainsi que la ville des Sables d’Olonne et le Conseil général de la Vendée pour monter sa propre course.
Le rêve se transforma alors en réalité : la course du Vendée Globe était née.
Le 26 novembre 1989, ils seront 13 navigateurs chevronnés à quitter le ponton de Port Olona et plus que 10 à franchir la ligne d’arrivée quatre mois plus tard. L’un des plus grands mythes maritimes modernes vient de se réaliser pour le plaisir des amateurs éclairés mais aussi des novices qui découvrent l’univers du bateau à voile.
A chaque édition, tous les 4 ans, la liesse et l’excitation sont au rendez-vous, chacun souhaitant participer à sa manière à ce qui est sûrement l’une des plus grandes aventures contemporaines.
L’épreuve du Vendée Globe
La course du Vendée Globe est ouverte à tous les bateaux dits monocoques de 60 pieds. Digne héritière du Golden Globe Challenge, elle demeure une course en solitaire d’Ouest en Est, sans aucune assistance et sans escale. Cette course internationale se déroule tous les 4 ans au cours de laquelle 25 skippers sont sélectionnés parmi les meilleurs de la planète.
Sur leur route, les navigateurs doivent franchir à tout prix 3 caps : le Cap de Bonne Espérance, le Cap Leeuwin et le Cap Horn.
Au terme de cette course incroyable, ce sont 43 000 km d’épreuves, de solitude et de souffrance qui viennent couronner ce que beaucoup surnomment comme l’ « Everest des mers ».

Des entreprises françaises
Pour ce qui est du matériel, des accessoires du bateau, des équipements internes, la France est une nouvelle fois au premier rang avec pas moins de 20 entreprises de l’Hexagone qui participent activement à l’élaboration des bateaux.
Une épreuve internationnale
Enfin, est-ce que cette course un peu folle n’intéresse que les Français ? Il n’en est rien car depuis le sauvetage de Yann Eliès en 2008, le public s’est véritablement internationalisé : en effet, des moyens internationaux, américains comme australiens, furent alors mise en avant et avaient suscité l’intérêt du public.
Quoiqu’il en soit, cet événement d’ampleur internationale est une formidable vitrine pour montrer et démontrer ce que les Français savent encore faire.
Même si, au-delà de l’Atlantique où règne la Coupe de l’America ou en Australie où se déroule la Sydney-Hobart, les navigateurs français se font déjà plus discrets, il n’en demeure pas moins que le Vendée Globe connaît, tous les 4 ans, un intérêt croissant, faisant de la France le pays de la course à voile avec des experts et des professionnels qui ont à cœur de montrer leurs compétences.
Un tourisme polyglotte
En plus de remplir les hôtels et les commerces locaux du début à la fin de la course, où 1500 personnes passent chaque jour pendant 3 semaines, le Vendée Globe impacte également sur le long terme. « L'été qui suit un Vendée Globe est toujours une bonne saison touristique », décrypte François Riou, directeur de l'office de tourisme des Sables-d'Olonne. Des touristes hétéroclites qui viennent de tous les horizons pour découvrir ce petit bout de Vendée ! Les entrepreneurs locaux profitent également de la course pour approcher une clientèle d'affaires internationale touchée en plein cœur par le « made in France ». En 2012, Wilfrid Montassier, président de Vendée Expansion, faisait remarquer que grâce à Kojiro Shiraishi, le premier asiatique à prendre le départ de la course, une délégation d'affaires de 140 japonais était venue pour la première fois, surfant sur « le buzz fait dans toute l'Asie ».
Article publié dans : Les articles à la une, Made in France
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